Pôle Chirurgie Orthopédique
Clinique Saint Faron | Nord Seine et Marne
 
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Hallux rigidus | Clinique Saint-Faron

Traitement d’un « hallux rigidus » par arthrodèse métatarso-phalangienne (blocage de l’articulation)

Le gros orteil (hallux) comporte deux articulations : une entre les os du doigt de pied (les phalanges), et une entre la première phalange et un os du pied appelé métatarsien. Un revêtement souple (le cartilage) recouvre l’extrémité de ces os. Lors des mouvements, il facilite le glissement des surfaces en contact.

 

En cas d’arthrose de  l’articulation métatarso-phalangienne du gros orteil , le cartilage est très usé. De ce fait, l’articulation devient de moins en moins mobile et cela entraîne : douleur, raideur, déformation avec par la suite difficultés pour marcher et pour se chausser. On parle d'hallux rigidus. L’aggravation est inévitable.

 

Quand ces symptômes deviennent trop gênants, la chirurgie devient nécessaire.

 

L’objectif de l’opération  est de supprimer la douleur en bloquant l’articulation (arthrodèse). Le principe est de supprimer le peu de mobilité qu’il reste à cette articulation usée, de façon à supprimer les frottements douloureux os sur os.

 

Le geste est le plus souvent envisagé dans le cadre d’une hospitalisation d’une journée (chirurgie dite ambulatoire)

 

Il consiste à bloquer l’articulation métatarso-phlangienne douloureuse définitivement par des vis posées en croix. Pour cela, l’ouverture de l’articulation se fait sous anesthésie de la jambe et du pied. L’opération dure moins  d’une heure.

Une fois la sortie décidée en fin d’après midi, votre pied a besoin de repos. Il faut le placer en hauteur le plus souvent possible pour éviter qu’il gonfle durant au moins 48 Heures, en le glaçant. Des médicaments anti douleur sont à prendre à heures régulière. Vous pouvez vous déplacer dans un premier temps sans appuyer sur le pied opéré grâce à  des béquilles, puis dès que le pied est moins douloureux à l’aide d’une chaussure orthopédique dite de Sober,  qui vous permet d’appuyer sur le talon pendant six semaines.

Une infirmière doit passer dès le lendemain de l’intervention car un traitement est utile pour limiter le risque de formation de bouchons de sang (caillots) dans les veines des jambes (phlébite) : elle doit faire des injections d’héparine sous la peau durant 15 jours. Elle doit par ailleurs surveiller l’état du pied (gonflement, cicatrice etc…)

La durée de l’arrêt de travail dépendra du type d’activité que vous exercez, mais il faut compter 2 à 3 mois . Ensuite, dès que le gros orteil ne fait plus mal, une vie normale peut être reprise (en règle générale il faut compter 6 mois). Cependant l’hallux opéré reste fragile. Il faut éviter les chaussures de forme inadaptée.

 

Il existe des risques : des complications découlant de ce geste chirurgical peuvent survenir.

 

Opératoires : Durant l’intervention muscles, tendons, ligaments, vaisseaux sanguins ou nerfs peuvent être blessés accidentellement, nécessitant des gestes complémentaires ; cela est extrêmement rare.

 

Post-opératoires précoces 

- Si des microbes envahissent la zone opérée (infection), il faut  un traitement médical prolongé par antibiotique, voire une nouvelle opération de nettoyage chirurgical. Il est très important au moment de l’opération que votre pied n’ait subit aucune infection dans les jours qui précèdent (infection autour d’un ongle, entre les orteils etc…), et que l’hygiène de votre pied soit irréprochable (douche quotidienne, pas de vernis à ongles, coupés courts, antiseptique moussant la veille et le jour de l’intervention etc…)

 

- Une phlébite peut survenir après l’intervention malgré les piqûres d’héparine.

 

Post-opératoires tardifs :

 

-   Un œdème douloureux peut parfois persister longtemps, avec raideur de la cheville et des orteils. Il s’agit parfois d’un phénomène réflexe difficile à traiter (neuroalgodystrophie)

  • Il arrive que la phalange et le métatarsien aient du mal à se souder correctement (pseudarthrose). Dans ce cas, l’intervention échoue et elle doit être de nouveau envisagée.

 

La liste des risques n’est pas exhaustive.

 

Au final, si l’intervention réussit comme prévu, le gros orteil restera limité dans ses mouvements sans être complètement bloqué car l'articulation entre les 2 phalanges reste libre et non bloquée. Il vous sera difficile mais pas impossible de courir. Ainsi, malgré cette perte de mobilité de l’hallux, le bénéfice est réel puisque les douleurs disparaissent.

Hallux rigidus

arthrodèse metatarso phalangienne hallux par vissage en croix

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