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Prothèse totale de hanche (PTH) en Nord Seine et Marne | Clinique Saint Faron

Chirurgie de la Hanche dégénérative

La hanche désigne l'articulation située entre le bassin et la cuisse, et fonctionne à la manière d'une bille (la tête du fémur) articulée dans une demi-sphère (la cavité acétabulaire du bassin, ou cotyle). Les mouvements de cette articulation sont normalement possibles grâce à la présence de cartilage recouvrant les surfaces osseuses en contact. L’articulation est close et fonctionne grâce à la présence d’un liquide articulaire (liquide synovial) qui entoure la tête et le col du fémur et entre dans la cavité du bassin. Si ce cartilag

Chirurgie de la hanche : chirurgie de l'arthrose par pose de prothèse de hanche (PTH)

La hanche désigne l'articulation située entre le bassin et la cuisse, et fonctionne à la manière d'une bille (la tête du fémur) articulée dans une demi-sphère (la cavité acétabulaire du bassin, ou cotyle). Les mouvements de cette articulation sont normalement possibles grâce à la présence de cartilage recouvrant les surfaces osseuses en contact. L’articulation est close et fonctionne grâce à la présence d’un liquide articulaire (liquide synovial) qui entoure la tête et le col du fémur et entre dans la cavité du bassin. Si ce cartilage est usé de façon importante, par suite d'un phénomène de vieillissement naturel ou d'une déformation ancienne des structures osseuses, il se produit un "grippage" lors des mouvements, entraînant plus ou moins rapidement un contact direct entre la tête du fémur et la cavité du bassin (contact os sur os au lieu de cartilage sur cartilage). C'est un peu comme un roulement à bille qui perdrait ses billes avec grippage du mécanisme et déformation progressive de l'ensemble du système mécanique.

Ce fonctionnement anormal de l'articulation entraîne progressivement des douleurs d’abord simplement à la marche ou à la reprise d'activités, puis continuelles, avec parfois apparition de douleurs nocturnes. Ces douleurs sont généralement situées au pli de l'aine, mais peuvent se manifester au niveau du genou et de la cuisse ou de la région fessière. Les activités sont perturbées, et notamment la marche, avec boiterie et parfois l'aide obligatoire de cannes. De même la pratique des escaliers est limitée, avec gêne fréquente lors des activités usuelles. La hanche peut s'enraidir et en particulier certains mouvements ne sont plus possibles, comme de faire pivoter la jambe vers l'intérieur. Le mauvais fonctionnement de l'articulation de la hanche peut en outre retentir de façon très défavorable sur les articulations voisines, et notamment la partie basse de la colonne vertébrale.

Les médicaments deviennent de moins en moins efficaces contre les douleurs induisant une limitation d'activités de plus en plus importantes, traduisant l'évolution clinique de cette arthrose de la hanche (coxarthrose).

La radiologie confirme alors généralement l'importance de cette perte du cartilage articulaire (le cartilage n'est pas visible en radiologie), entraînant alors un rapprochement des structures osseuses entre elles (signe décrit comme un "pincement articulaire" sur les comptes rendus de radiologie). Des « becs de Perroquet » peuvent se former (ostéophytes) : ils témoignent d’une souffrance articulaire d’évolution lente.

Lorsque le traitement de ces symptômes par médicaments, parfois infiltrations, entretien de la mobilité articulaire, devient inefficace,  le remplacement de l'articulation par une prothèse de hanche peut vous être proposé.

 

Qu’est-ce qu’une prothèse de hanche

 

Il s’agit de la pose d’une prothèse totale car elle remplace à la fois la tête du fémur et la cavité du cotyle. Cette prothèse articulaire va reproduire l'articulation initiale et permettre les mouvements de l’articulation native grâce à la pose  d'une bille pivotant dans une demi-sphère. Concrètement, la prothèse est composée de plusieurs composants : Une des pièces remplace la partie articulaire du bassin (cotyle). Elle est faite d’un alliage de métaux, et à la forme d’un bol. Parfois elle est faite uniquement de plastique chirurgical. Elle est imbriquée dans la cavité du bassin usée. L’autre pièce qui va s’emboîter dans la pièce précédente est une sphère de plus ou moins grande taille : c’est la future tête prothétique,  faite d’acier, ou de céramique d’alumine ou encore d’un assemblage d’acier ou céramique avec une hémisphère de polyéthylène (plastique chirurgical). Elle est positionnée au sommet d’un pivot (pièce fémorale) fermement ancré dans le fémur.

La sphère est emboîtée dans la cupule du bassin et le tout fonctionne comme l’articulation de hanche native

Comment se déroule la pose de la prothèse

 

L’intervention est pratiquée soit sous anesthésie générale soit en endormant seulement le bas du corps (anesthésie rachidienne). Après avoir abordé l’articulation en passant par la face postérieure, la hanche est déboîtée : la tête du fémur est sortie de sa cavité au niveau du bassin. Souvent très abîmée et déformée, elle est enlevée en la séparant du reste du fémur en sciant le col de ce dernier. Le chirurgien va successivement préparer la cavité creuse cotyloïdienne du bassin par fraisage, puis le fémur, de façon à pouvoir fixer les deux parties de la prothèse sur un os bien avivé et débarrassé des signes d’usure. La partie logée dans le bassin se compose d'une cupule hémisphérique (« bol » ou cotyle) qui va être fixée solidement dans la cavité, orientée de façon à permettre après l'intervention les mouvements de la hanche dans toutes les directions. La partie fémorale se compose d'une tige ancrée à l'intérieur du fémur, sur laquelle va s'adapter une bille (en métal ou en céramique).

C’est cette bille qui va être ré emboitée dans la cupule cotyloïdienne, et va ainsi permettre les mouvements normaux de la hanche prothésée.

Après l’intervention

La reprise de la marche est encouragée, selon le bon déroulement de l’intervention, idéalement le plus rapidement possible : d'abord avec deux cannes, le jour même ou le lendemain,  puis une seule canne, et sera aidée par les conseils du kinésithérapeute durant le séjour qui en règle générale dure de 2 à 3 jours. L’appui est en général autorisé sans restriction car le montage est solide d’emblée. Après l’hospitalisation, selon les cas, le retour à domicile est encouragé, parfois avec assistance d'une kinésithérapie à domicile (durant 2 à 3 semaines environ), et reprise précoce d'activités usuelles. La reprise d'activités professionnelles dépend de chaque personne et de la nature du travail, généralement 2 à 4 mois. Pour les activités sportives, celles-ci sont généralement autorisées après un certain délai

Parfois une orientation vers vers un centre de rééducation peut être proposée

Dans la plupart des cas, la reprise normale de toutes les activités est obtenue et permet de parler de "hanche oubliée", permettant la reprise d'une vie strictement normale. Il faut cependant être conscient qu'une visite de contrôle, accompagnée de la prise de radiographie, est encouragée à intervalles réguliers, et en particulier à 6 semaines, 1 an,  puis ensuite une fois tous les deux à trois ans, et ceci surtout si tout va bien. En effet, des modifications osseuses peuvent survenir autour de la hanche, et au niveau de la prothèse elle-même n'entraînant pas obligatoirement des douleurs ou une diminution de votre activité. Il est essentiel donc de reconnaître ces complications à long terme pour les prendre en charge avant aggravation en particulier usure osseuse excessive. Quoi qu'il en soit, il vous faudra consulter votre médecin, avec avis de votre chirurgien le cas échéant, en cas de survenue par la suite de douleurs ou de limitation de vos activités.

On disait autrefois que la durée de vie d'une prothèse était de 10 ans…ceci n'est plus vrai : à l'heure actuelle les prothèses, dont la fixation et la résistance à l'usure ont été très fortement améliorées, permettent d’envisager dans de nombreux cas, sous réserve d'un contrôle régulier, une durée de vie non limitée

 

Informations importantes concernant les complication péri opératoires

 

Des complications dues à cette intervention sont rares mais possibles. Elles ne doivent pas vous faire oublier que, dans la grande majorité des cas, une prothèse totale de hanche vous permettra de mener une vie normale. Certaines, potentiellement graves, sont spécifiques à ce type d'intervention et plus fréquentes chez les patient(e)s en surcharge pondérale, qu'il est toujours souhaitable de réduire avant l'opération, ou chez les patients fumeurs : l’arrêt du tabac est donc indispensable.

Sans être exhaustif, ce sont:

 

  • Une phlébite, qui peut exceptionnellement se compliquer d'une embolie pulmonaire. Malgré l'utilisation systématique d'anticoagulants, le risque existe pendant 4 semaines après l'opération, justifiant l'utilisation des anticoagulants pendant toute cette période (injection sous la peau), ainsi que le port de bas de contention veineuse. Recherchée si nécessaire par un écho-doppler veineux ou une phlébographie, en ne tenant compte que des phlébites potentiellement graves, à savoir poplitée ou sus-poplitées (au-dessus du genou). Les embolies pulmonaires sont devenues exceptionnelles, et la survenue d'une phlébite ne modifie pas le résultat final de la prothèse. Le premier lever sera éventuellement retardé de quelques jours, et la prise d'anticoagulant poursuivie plusieurs mois.
  • Un hématome, souvent banal et qui se résorbe de lui-même en quelques semaines, mais qui peut nécessiter une ré intervention pour l'évacuer. Le risque est augmenté par la prise de traitement anti coagulants au long cours (Previscan, Coumadine, Xarelto, Eliquis, Pradaxa…)
  • Une luxation (déboîtement) de la prothèse, du fait d'un faux mouvement ou d’une chute
  • Des ossifications autour de la prothèse, qui peuvent diminuer la mobilité de la hanche, voire la bloquer complètement. Ces ossifications sont en grande partie évitées (et en règle générale ces ossifications sont très peu importantes donc non symptomatiques) par la prise d'anti-inflammatoires pendant la semaine qui suit l'intervention, mais ces anti-inflammatoires ne sont eux-mêmes pas dénués de complications parfois graves (gastrite, ulcère, hémorragie digestive, insuffisance rénale, allergie…) et ce malgré l'adjonction de médicaments protégeant l'estomac.
  • Une rétention urinaire nécessitant un sondage.
  • Une infection de la prothèse, que nous avons déjà évoquée, et justifie toutes les précautions qui seront prises avant, pendant et après l'intervention. Le taux précis est difficile à établir en toute rigueur, car le diagnostic en est parfois difficile à poser. Elle peut aussi survenir parfois des années après l'intervention en cas d'infection à distance de la prothèse (urinaire, pulmonaire, petite plaie "négligée ", etc.…) ou même après des soins dentaires effectués sans antibiotique (pensez à en avertir votre dentiste). D'après les différentes séries publiées dans la littérature, le taux varie en fonction des services entre 5% et 0,5%.

De manière exceptionnelle (moins de 1%), peuvent survenir :

  • Des douleurs résiduelles péri articulaire, sans qu'on en retrouve d'explication.
  • Une embolie graisseuse par migration de la moelle osseuse pendant l'implantation de la prothèse.
  • La paralysie d'un nerf du membre opéré, qui est souvent transitoire mais peut être définitive
  • Une fracture de la cheville ou du fémur lors des manœuvres opératoires.
  • Une escarre due à la position allongée prolongée.
  • La décompensation d'une artérite (artères bouchées) des membres inférieurs.
  • etc.…
  •  Le décès est donc possible, dans les suites d'une ou plusieurs complications graves associées.

 

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